Après des prémisses drôles et lugubres.
Un prétendant à la royauté, déchu, organise sa vengeance pour s'emparer du trône en kidnappant l'héritier. Mais celui-ci tombe entre les mains de vulgaires humains, où il ne trouvera pas sa place.
Un Hercule Lagaffe dans un scénario proposant de relire la mythologie grecques (sur des airs gospel ?!?) de manière plus ou moins adroite. On ne s'attache pas assez à ces personnages, trop loin de nous, trop classiques, pas plus qu'à l'histoire, courue d'avance et fade, avec son méchant qui perd vite de son charisme, un humour disparate mais qui matche quand il faut, et une trame super-héroïque, avec entraînement, combats et exploits.
Hercule arborre un design inspiré des poteries d'époque, une trame
disneyienne collée à d'antiques récits à base de méchant
bouffi d'ambition Vs un gentil naïf. Les songs ne sont
pas franchement inspirées et ne restent pas en tête (du gospel ???).
C'est sympathique, comme tous bons Disney, avec ses clins d'oeil anachroniques
ou ceux à l'Histoire, la bad girl apporte un peu de profondeur, mais le schéma simpliste et rebattu,
la trame paresseuse,
nuit fortement au film, et notre intérêt diminue au fur et à mesure que l'histoire avance. La happy end est cependant réussie.
"Celui qui perse en Grèce fera de la graisse en Perse" !
NOTE : 10-11 / 20
