Il faudrait à nouveau analyser toute la saga dans cette review : je vous en propose plutôt un condensé, répondant ainsi, et pas seulement à ce seul épisode final.
L'attaque des titans peut être regardé comme une œuvre sur une Histoire humaine fantasmée, une fiction dystopique où la haine de l'autre est le moteur de la guerre, cette même guerre qui se fait à coups d'armes toujours plus puissantes (métaphoriquement : les titans), une oeuvre sur la domination et l'oppression de certains peuples sur et par un autre, sur une vengeance aveugle et ces massacres dont seule est capable l'humanité.
Anime d'une violence inouïe, sans retenue, jamais contenue, avec ces extraordinaires titans qui imposent le respect et la peur, leur design aidant (seuls les japonais sont capables de créer de telles créatures : les dessins sont extraordinaires), L'attaque des titans joue d'ambiguïté, d'une effroyable complexité et d'une certaine poésie avec laquelle les multiples dimensions jonglent, bien accompagné d'une musique symphonique prodigieuse, d'une réalisation au cordeau, incisive.
Cette "Dernière attaque" s'avère être une fin épique et grandiose, en apothéose, avec de nouveaux titans et quelques menues surprises à la clé. Tout bonnement grandiose.
Puissant, original, débridé, L'attaque des titans est un objet de fascination qui a amplement mérité son statut de série culte, à ranger aux côtés des "Psycho pass", "Death note", "Full metal Alchemist" ou encore le chef-d'oeuvre absolu du genre : Neon Genesis Evangelion